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Catégorie : Hiver

Température Négative

Cette histoire fête ses 1 ans

Dans un hamac au pied d’une falaise, non loin des vignes de Bourgogne, il fait bon vivre.

Pas de neige à l’horizon, c’était l’automne. Nous étions en vacances grimpe de raisins et de vin. Pour nous remémorer et ressentir la période : la nuit l’air était légèrement frais, mais heureusement durant la journée  le soleil et les magnifiques couleurs étaient là pour nous réchauffer, c’était beau.

Pensif en attendant mon tour, je regardais cette belle nature et mes ami(e)s grimper, tout bonnement bien installé bien détendu dans le hamac. Nous étions seuls, pas un bruit mis à part les dégaines qui claquent, des rires et des bêtises balancées à la volée, à la jetée pour tenter d’atteindre non une prise mais bien une oreille qui traîne. Depuis plusieurs jours pas d’appel, ni de message… étais-je dans un petit paradis ?  En quelque sorte oui ! En un instant Guillaume Lahure de « Skipass.com » me sortit de mes pensées libres et positives… Aucune chimère aux alentours.

Question : « Salut Jerem ça va ? Ça te dit d’aller faire du ski de randonnée en Sibérie fin novembre, pour un article / photos qui paraîtra début hiver sur Skipass.com ? »

A cette seconde, mon corps n’était pas encore au ski… seul mon esprit s’y projetait déjà !  Il faut dire que depuis mon enfance, entre mon esprit et la saison hivernale, il y  a toujours eu un jeu de séduction. Une réelle attirance se fait sentir, ils aiment se faire de l’œil…

Cet appel réveilla tous mes sens et mon excitation pour la neige ! Je m’imaginais déjà partir à la découverte d’une nouvelle contrée skis aux pieds.

Réponse : « Super idée ! Je suis super chaud mais laisse moi quelques jours pour te confirmer »

Voilà comment d’un automne, vacances grimpe plaisir, mon cerveau à switché pour l’hiver… Aucun éventuel retour en arrière, dans l’été ou l’automne, n’était envisageable. Tous les soirs je m’endormais avec cette envie de ski, de Sibérie… Chaque rêve tournait autour de ce voyage, de cette future destination. Nul besoin de peluche ni de compter les moutons, la Sibérie était mon évasion, le marchand de neige de mes nuits.

Jusqu’au Jour J le départ, tout passa à grande vitesse. Du VISA, au billet d’avion tout s’était enchaîné sans voir les jours passer. Il était déjà l’heure de fermer les valises pour rejoindre l’équipe ! La team était composée de quatre imposants gaillards (selon hollywood)… Enfin plutôt 4 personnalités simples mais atypiques qui sont : Guillaume Lahure, l’homme à l’origine de cette magnifique aventure et seul snowboarder de la bande (On ne lui en veut pas 😉 ). Il immortalisera le voyage de ses somptueux clichés et sera aussi la plume de notre récit pour Skipass. En skieur? De la fraîcheur, de la jeunesse était de rigueur pour apporter de la folie et du piment au voyage. Avec Antonin Raso et Pierre Marchionni nous ne devrions pas nous ennuyer, génial ! Nous ne nous connaissions pas réellement avec les deux skieurs et c’est ce qui rendait la virée magique. Une nouvelle destination avec de nouvelles rencontres, j’aime !

L’aventure pouvait enfin commencer : De Lyon à Luzhba Touring Lodge ? Un stop avion à Moscou, puis un à Abakhan, s’ensuit du bus jusqu’à un petit village, pour terminer avec train et un tour de zodiac… Entre avion, bus et train, le trajet était déjà une vraie expérience. Nous avons vu du pays comme disent certains…

Nous y sommes ! Au milieu de nulle part une gare de train, là une moto neige nous attendait pour porter nos valises et skis. Nos jambes nous amenèrent à destination, du moins au zodiac, car la rivière n’avait pas encore gelée. 25min plus tard nous voici devant le lodge, prêt à boire une boisson chaude. Au milieu de la forêt, le village sera notre résidence pour la semaine. C’est féerique !  Il fait frais et c’est bien blanc, la semaine s’annonce excellente.

C’est parti pour 5 jours de touring autour du lodge. Avec un guide, nous allons rayonner chaque jour un nouveau secteur. Ici tu descends ce que tu montes, tout se fera à la force des jambes et du souffle. Pas de remontées ni engins mécanisés, seulement des montagnes blanches avec des dénivelés allant jusqu’à 500 m. Les forêts sont magnifiques et la poudre est au rendez vous. Skier des conditions hivernales fin novembre est un rêve et complètement unique.  Tous les jours le thermomètre affiche en négatif. Nous skions par -15 à -20 degrés dans 40 CM de fraîche au quotidien. Seule la sonnerie, façon K2000 annonçant le train, est là pour nous ambiancer entre deux virages de poudre. Pas un bruit à l’horizon où seulement celui des skieurs fougueux qui rigolent, crient de joie. Ils sont fous ! Mais gentils et ne mordent pas… il paraît !

Un rituel journalier, un programme bien répété et maîtrisé : Petit déjeuner, peaux, ski, grignotage, re-peaux, re-ski, retour au Lodge, soupe, temps calme avec sauna, apéro, diner et dodo. Le lendemain ? Rebelote pendant 5 jours. Les journées passent rapidement et la notion du temps est loin dernière nous malgré notre planning. Seule la lumière du jour nous guidera et nous imposera les réels horaires. A aucun moment nous ressentons un sentiment d’ennui, il faut dire que notre petite équipe de joyeux lurons est plutôt très dynamique. Nous ne sommes pas toujours des plus discrets.

Pour l’occasion, en plus de suspendre l’instant et la nature,  le froid figa nos sourires sur le mode joie. Selon les locaux il y a peu de neige cette année mais pour nous c’est blindé. La banane était là !

Pendant une semaine nous serons seuls sur les skis, hormis les autres skieurs du Lodge. Pas un chat à l’horizon, nous virevolterons entre les arbres, swinguerons dans cette somptueuse forêt, la neige légère et poudreuse volera égoïstement et fièrement. Nous évoluerons qu’en forêt et clairières mais le cadre est tellement incroyable et dépaysant qu’il est impossible de s’en lasser. Nous sommes venus pour elle, la neige et sa qualité unique, exceptionnelle. Elle nous plongera et nous emmènera loin dans le plaisir et l’excitation. La musique est là, nos lignes créent le dessin ! Le flocon est doux, son odeur pure, nous nous laissons aller… caresses, câlins… merde !

Cette satanée liqueur locale en devient enivrante, je m’y perds… Je m’emballe dans cette histoire de neige et plaisirs, dans ce mini récit de voyage…

Ne nous échappons pas et revenons à nos moutons ou plutôt à notre périples et nos photos. Oui nous étions là pour réaliser un reportage. Guillaume mitraille l’endroit de photos et nous mitraille aussi en tant que skieur. Il n’arrête pas, ne s’en lasse pas, le bruit de l’appareil retentit du matin au soir, de la nuit à la nuit sauf à l’apéro. C’est notre moment paisible où nous discutons sérieusement. Avec ses bêtises et ses récits après chaque image, nous nous prenons même au jeu d’immortaliser le bon moment. Cela va de la photo d’arbres, des lumières matinales, d’action, de paysage… et surtout de neige, de neige et encore de neige ! Nous nageons quotidiennement dans le bassin des grands. Yes on a enfin le droit, fini la pataugeoire !

La semaine passa sans que nous l’ayons vue passer. Tout s’est enchaîné comme en plein rêve ! Pas un cauchemar, ni une déception. Une histoire digne d’un roman.

Aujourd’hui quand j’écris cela nous étions dans un autre monde. Attention à aucun moment, je ne serai passéiste, mais c’était le temps où le voyage, les rencontres humaines étaient de la partie. Loin du COVID et du confinement.  Mais je garde l’espoir que bientôt nous retrouverons tout ça : la relation humaine, la vraie, l’un des gros manques en cette période. C’est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de terminer ce texte qui dormait dans mon ordinateur. Une ode au souvenir, à la belle vie et à tout ce que nous aimons. Dans un voyage peu importe la destination, l’histoire et les souvenirs se feront avec qui nous seront, ce que nous vivrons et surtout ce que nous découvrirons.

Écrivons nos souvenirs, nos histoires !

« Cela me fait penser que je n’ai jamais lu « Dans les forêts de Sibérie » de M. Tesson. »

Bises

 

Merci à Skipass.com et Skiing in Russia

Ps : Retrouvez les articles de skipass.com là : https://www.skipass.com/news/_siberie-2019/

Portfolio:

Haute Tension

« Le rythme cardiaque s’accélère, la tension artérielle augmente et les pupilles se dilatent. »

L’hiver ne dure que quelques mois, et chaque minute compte. Pas de place à la perte de temps. Nous sommes subjugués, et nous avons les yeux plus gros que le ventre. Tant qu’il y en a, nous devons manger de cette neige, de ce blanc, de ces virages, de ces dénivelés, de cette vitesse, de ces sauts… et j’en passe ! Comme le Boogie, le ski ne se pratique pas à moitié ! Il faut se donner à fond jusqu’à en tomber de fatigue et être complètement épuisé.

Une saison c’est toujours mille projets plein la tête. Certains resteront des rêves alors que d’autres se réaliseront et nous donnerons cette envie de replonger la tête dans les nuages !  Ces derniers animent et animeront toujours notre goût, notre passion de la glisse. Il n’y a pas de petits rêves, ni de petits projets lorsque nous aimons ce que l’on fait.

C’est pour cela qu’il faut apprendre à dire non et voir certains de nos rêves ne pas se réaliser…

Il est difficile d’accepter pour le moral, le physique et le cœur que ça ne marchera pas… Tu passes du temps et de l’énergie. Tu l’as rêvé, pensé, créé, tu y as cru pendant plusieurs mois, années, pour au final le voir s’effondrer, s’engouffrer dans les ténèbres… en une poignée de secondes ! Durant un instant tout n’aura été que poudre aux yeux… Ca fait mal, c’est blaisant, quand tu ne vis que pour ça… La nature aura une fois de plus imposé ses règles et sa vision…

Prendre du recul, pour rebondir !  Quand tu tombes à cheval, la meilleure solution est de remonter en selle. Pour nous autres,  amoureux de la montagne et de la glisse… L’été est une sorte de thérapie à tout ce désarroi, ces déceptions…

A la conquête d’un nouvel air, changement d’air ! Nous sommes début Juin, il est temps de voir autre chose que le ski et profiter de l’été dignement. Place au bike, à la grimpe, au parapente et aux sourires. Une envie d’évasion, de dévaler des pentes, de s’accrocher à une paroi et se rapprocher des cieux. Une coupure avec la neige pour revenir plus fort la saison prochaine, avec de nouveaux projets  tout en terminant ceux qui ont été commencés ! Le mot d’ordre sera « plaisir ». Pas l’envie d’être sous pression, et d’être en mode « haute tension ». Il y a bien entendu, plus grave dans la vie. La flamme sera toujours au cœur de ce quotidien, de cette envie de glisse et de ski. Il est cependant important de se remettre en question, de se battre pour ce que l’on aime et ce que l’on souhaite le plus au monde. J’ai envie de croire, d’espérer et non de tourner la page à la moindre difficulté rencontrée.

Pour preuve : mes skis sont toujours dans l’entrée, chez moi et non à la cave 😉

Kiss

Carte Blanche

A chaque année ce même questionnement. Tous les ans c’est la même rengaine, le même stress, le même mal-être et surtout cette même peur. Cette même interrogation qui nous replonge dans un mauvais moment, ce moment qui fait naître en nous une grosse boule au ventre ! A la fois nous sommes excités et terrifiés : va-t-il neiger ? Avoir beaucoup de neige ?

Arrivé à mi-automne, le ski commence sérieusement à nous titiller et nous démanger. Toutes les discussions tournent autour de ça. Que ce soit autour du matériel, des projets, des prévisions, ce que disent les anciens et j’en passe… Nuits et jours, nous sommes et devenons de plus en plus obsédés  envers cet univers de neige et de ski. Les discussions restent gelées vers cette future saison de ski. Fini l’été, la page est tournée. Nous sommes incapables de faire marche arrière et intérieurement nous ne le souhaitons surtout pas. Un grand ta gueule aux couleurs verdoyantes et à la chaleur ! Le seul mot d’ordre : Neige !

Des fois j’essaie de me mettre de l’autre côté de la barrière, et prendre du recul. Éternellement, nous parlons et vivons de ski. A l’année même, nous ne parlons et ne vivons qu’à travers nos différentes passions. Autour de nous, tous ceux qui n’ont pas ces putains de passions, doivent sérieusement nous prendre pour des personnes limités, obtus et inintéressantes.

D’un point de vue extérieur, nous donnons l’impression de ne pas avoir d’ouverture d’esprit et de rester entêtés dans nos petits mondes. Je dis NON! Nos passions nous permettent d’avancer et de vivre! Elles nous sortent les tripes, nous mettent en colère mais permettent de nous sentir libres!

 Tous les ans cette foutu neige, nous donne du fil à retordre. Va-t-elle venir ? Quand ? Où ? Comment ? Elle assiège nos cœurs et nos petites têtes. Un vrai tyran qui aime jouer avec nous et nos nerfs. Ce qui est frustrant dans tout ça ?  Tu as beau essayer de comprendre ce phénomène, tu n’auras jamais une vraie réponse. Tu peux lire, faire des études, invoquer les esprits, observer… La nature quoiqu’elle soit si stupéfiante reste un paradoxe.  Nous ne dompterons jamais la bête et c’est peut-être cela qui nous pousse tous les jours, à ne penser et ne vivre qu’à travers elle. Nous sommes dépendants d’elle. Sans cesse nous revenons à la charge.

De l’espoir, dans nos pensées. La neige va arriver, rester et ne repartira que bien plus tard. Nous vivons grâce à elle, grâce à cette neige. Soyons positifs et ne dramatisons pas tout le temps la situation. Se flageller pour quoi faire ? Déprimer non merci.

John Berger disait : « Laissons le pessimisme pour des temps meilleurs »

Continuons donc à en parler et en rêver.

Patientons, la neige viendra… laissons lui carte blanche, en espérant quelle ne nous déçoive pas.

Allons danser,

Back on skis

6 mois d’abstinence, 6 mois d’attente, 6 mois sans toi. Mi-novembre j’ai enfin pu te retrouver, te ressentir, te recaresser et repartager un moment en ta compagnie.

Durant ces derniers 6 mois, j’ai dû combler ce vide, tourner la page et m’occuper pour ne pas penser à toi ! Tu arrives timidement, délicatement et par intermittence mais enfin te revoilà !

Nous devions nous croiser en Italie, mais pour certaines raisons, ce fût finalement à mi-chemin. Un pas l’un vers l’autre. Une belle rencontre sur le fil, entre la France et l’Italie dans un cadre idylliquement blanc et sauvage.  Pour l’occasion, 2 amis se sont joint à la sortie : Cédric et Romain. Dans ces beaux moments, il faut savoir apprécier et partager une rencontre au sommet entre amis.

Le réveille sonne à 3h40. Cette nuit-là, je n’ai pas beaucoup dormi, tellement exciter à l’idée de revivre quelque chose avec toi. Un bon petit déjeuner pour prendre des forces, et hop nous partons à ta rencontre. Direction Val d’Isère, au fond de la vallée, au pont st Charles, pour se garer. Il est enfin l’heure de te rejoindre, l’heure des retrouvailles. La première demi-heure se passe à pied, ski sur le dos, car tu n’es pas encore descendu si bas. Au passage tu te fais un peu désirer, je tiens à te le dire. Lorsque nous arrivons au début du plateau de Prariond, enfin nous te retrouvons. Plus qu’à mettre les peaux sur les skis, et c’était parti ! Il faisait encore nuit noire. Ta peau est dure et froide. Nous te sentons crisper, mais tu es là. Seules nos frontales nous permettent d’entrevoir tes courbes. L’air est étonnamment chaud et seul le bruit de nos skis casse ce calme de la nature encore endormi. Quelques chamois nous regardent de loin. Nous entrevoyons quelques billes réfléchissantes. C’est leurs yeux…

La neige dure nous permet d’avancer vite. Au même rythme que la venue de la lumière. Le ciel s’éclaircit tout en couleurs. Il est temps de couper les frontales et d’observer le levé du rideau. Le soleil éclaire les cimes d’un orange feu  pendant que l’horizon laisse place à une belle couleur azur. Pas un nuage à des kilomètres. Nous nous empressons de gravir cette petite montagne!  Malheureusement à 400m du sommet Romain casse sa fixation… Il doit rebrousser chemin et nous attendre au soleil sur un rocher plus bas… Le temps est au beau, les sommets sont blancs et plâtrés. Nous sommes au sommet de la pointe de la Galise ! Une ballade de 1400m de positif pour te rejoindre et te croiser… L’air est plus frais et ta peau plus douce. Toi « neige » tu es légère et nous sommes impatients, à l’idée de glisser avec toi. Nous profitons du panorama et d’être seul avec toi. Quelques photos et blagues plus tard il est temps de skier, virevolter! Sur le haut, les conditions sont hivernales. Tout heureux nous faisons voler la fine couche de poudreuse. Quelle sensation pour cette reprise et ces retrouvailles. Plus nous descendons plus ta peau redevient rêche, mais tout en restant très skiable. De toute manière, nous ne sommes pas venus à la base, dans l’espoir de rechercher la perfection. Mais plutôt revivre, avec tes charmants petits défauts, qui nous font craquer, une belle journée en ta compagnie. Nous finissons de glisser en joie sur le plateau. Même Romain a le sourire alors qu’il a skié du haut en bas sur un ski et une jambe. Ce n’est pas la sortie espérée pour lui, mais il est tout simplement heureux d’être proche de toi, avec nous. Retour à la voiture sur le chemin en terre. Le contraste de couleurs entre les sommets et le bas des vallées est  net. Tu n’as pas encore décidé de te rapprocher de nous. Il est encore tôt quand nous repassons dans Val d’Isère, cependant il est déjà temps de boire un petit blanc et une petite bière. Dans ces moments il n’y a pas d’heure pour fêter !

Une si belle journée ne peut se terminer comme ça à 12H… Nous avons envie de prolonger indéfiniment cette sensation de liberté. A l’image de Lynyrd Skynyrd avec sa chanson Free Bird et son solo interminable, nous faisons perdurer le plaisir, ce plaisir de se sentir vivre. Deux-trois courses et nous partons camper en pleine nature. Un beau feu, les potes, quelques grillades et des bonnes bouteilles de vin rouge. La nuit tombe vite à cette période mais les flammes embrasent nos cœurs. S’ensuit une soirée remplie d’histoires, de rires, de conneries, de joie de vivre et d’ivresse ! Totalement grisant! De vrais gamins! Au fur à mesure, le feu se consume à l’image de nos yeux qui se ferment doucement de fatigue. Il est 1H, il est l’heure de rejoindre nos tentes et nos duvets. Des rêves plein la tête et des étoiles plein les yeux, le calme de la nature reprend sa place…

Demain sera une autre et belle journée.

Ciao

Bonus: Les Photos (Cliquez dessus pour agrandir)

Désert Blanc

Nous sommes à cheval. A cheval entre octobre et novembre, entre pluie et neige, entre un jour et un nouveau jour. Il est tard, le changement d’heure vient de passer.

Cela fait 3 jours que la lumière est éteinte, malgré quelques brèves percées majestueuses. Le jour est de nouveau matinal, mais pas vaillant. Lève tôt, il a tendance à vite sombrer, dans des lueurs noires.

Il est tôt pour certains, tard pour d’autres. Le plafond gris est devenu blanc, la pluie a laissé place à la neige. Les battements du cœur s’accélèrent, les mains deviennent moites, une petite boule au ventre se fait sentir. Comme une sensation de ne plus rien contrôler, ne plus être soi-même. En plein cœur, d’un gros bordel émotionnel, le corps et l’esprit se divisent. C’est le désordre, rien n’est maîtrisé. Je perds pied !  Cette fois ce n’est pas l’amour, mais plutôt l’excitation de remonter en selle et de retrouver nos chers, bons et vieux démons. Il est temps de préparer les affaires !

Il est tôt, il faut encore prendre son mal en patience. Trop tôt pour skier et glisser. Mais pas trop tard pour encore marcher, se balader et profiter de la montagne, d’une autre et belle manière. Avoir les pieds dans la neige, sentir le froid, être dans la tempête et voir tous ces paysages blancs. Un très beau lot de consolation, en attendant le bon timing. Reprendre doucement ses repères, essayer de comprendre la bête, s’en approcher, l’apprivoiser dans le but d’être prêt le jour J !

Il est tôt, Méribel est plongée dans l’obscurité et un sommeil profond. Seuls les lampadaires illuminent la vallée. Il est possible d’apercevoir quelques phares de voiture sur la route sinueuse. Elles serpentent dans la pénombre… Ils rentrent ou partent selon leur destin. Un avion clignote au dessus de nos esprits, tout en se faufilant entre les étoiles.

A la fenêtre, les yeux collés, le rideau entre-ouvert, la nature m’offre une magnifique représentation de ce qu’elle sait faire. Quel délice ! Les flocons tombent lentement avec légèreté. Par moment ils sont plus gros, plus fins toutefois ils virevoltent au grès des vents.  Par amusement et par petit plaisir, un repère en tête. Je guette au coucher et au lever du jour, les quantités de neige tombées.

A la radio, un interlude musical. C’est « Norma Tanega », la chanson « Walkin’ my cat named dog ». Le rythme monte crescendo. Mon corps s’étire et se déhanche doucement. L’impatience de sortir se fait sentir. La « Elvis Leg » parle pour moi, ça swing ! Il est l’heure de participer au spectacle et non de le regarder de loin.

Du caleçon au bonnet en un instant !  Dans un sac à dos : Un thé chaud, l’appareil photo et une mini doudoune. L’aventure peut enfin commencer. Pas d’itinéraires, ni d’idées précisent de ce qui va se dérouler .Une chose : Se laisser porter, musique en tête !  Il n’y aura rien d’extrême en cette journée. Seulement le plaisir de respirer ce bon air frais et de se plonger dans cette nouvelle saison. Monter, descendre, s’arrêter et courir, prendre des photos en mode hipster ou tout simplement penser et réfléchir.  Le corps, l’esprit et le cœur se relâchent et s’éveillent, naturellement au fil des pas et à chaque instant. C’est tellement beau cette période à cheval sur deux saisons. Seul, j’avance dans ce désert blanc. Seul comme privilégié, les protagonistes jouent sans relâchent et avec ferveur. Je suis au cœur de la scène. Le décor est posé, les éléments naturels maîtrisent parfaitement leurs répliques et leur gestuelle. Sans voix, les actes défilent. Applaudissements !

Rattrapé par le temps… Sourire aux lèvres, bien dans mes baskets, il est l’heure de rentrer ! De l’aurore à l’aube, tout s’est dessiné et enchaîné avec délicatesse. Les jambes et la nature auront dictées le programme.  Une douche brûlante, bière fraîche en main. Il ne me reste plus qu’à  refermer les rideaux et éteindre la lumière. Demain est un autre jour et surtout une nouvelle évasion.

Bonne nuit

A la croisée des genres

Selon Vivaldi, il y aurait 4 saisons dans une année… Mais pour les skieurs, snowboarders ? En montagne, uniquement 2 saisons !

Un peu de musique pour accompagner cette lecture ?

La saison hivernale, durant une demie année et la saison estivale, l’autre moitié. Un peu sectaire ou simpliste dans la façon de voir les choses, me direz-vous. Et bien oui, je vous l’accorde. Soit neige, soit terre ! Mais pourquoi s’arrêter à des détails ? Les passionnés aiment casser les codes et les préjugés. Loin d’être des malades… mais seulement des personnalités entières, aimant vibrer au quotidien. Les sports Outdoors ont su créer leur propre façon de voir les choses !

Commençons par l’hiver, car nous aimons la neige, le froid par-dessus tout. Durant cette période, tout rime avec la glisse,  tout tourne autour du ski ou du snow. C’est ce qui nous pousse et attire en montagne. Le matin peu importe l’heure, nous sommes prêts, motivés et à 100% pour voir ce que nous réserve cette nouvelle journée. Bien entendu pour certains, ces engins de glisses sont loin de leur monde. Pour les grimpeurs, alpinistes et puristes : Peu importe la saison, il faut grimper ! Que ce soit en hivernale, cascades de glace ou bien goulottes. C’est leur monde, un point c’est tout ! Nous ne pourrons les changer.

Pour le reste des irréductibles, la glisse reste « Le » moyen de prendre son pied en montagne.  Nous allons jouer avec différents accessoires, dans le but premier, de pouvoir rentrer en extase à la descente !  Trouver la ligne parfaite, la neige parfaite et le panorama exceptionnel. Se sentir libre, se sentir vivre, tel est la devise. Mettre sa signature dans ce grand cadre blanc. L’hiver est court et le monde court pour assouvir sa faim et sa soif de plaisir… Pas le temps de relâcher, ni de souffler. Une journée de perdue est une journée de perdue, dans ces quelques trop courts mois blancs. Passant beaucoup trop vite !

A la différence de l’hiver où bien souvent, le mélange des genres se fait plus rare… Durant l’été les compteurs sont remis à zéro… Nous apprenons et prenons notre temps. Loin des aléas climatiques et des calendriers hivernaux, tout le monde se retrouvent dans des activités communes. Peu importe la pratique, ou bien le niveau. Les pratiquants de tous les univers, aiment se rencontrer et partager nuits et jours.

Du vtt à l’escalade pour certains, du trail au parapente pour d’autres, le tout en passant par le golf, le surf ainsi que le kite et le canyon. Pour tout pratiquer correctement il faudrait plus d’une vie, mais pour s’amuser simplement : les mois du printemps, de l’été et de l’automne suffisent. Des copains, la famille, votre amour, 3 éléments sur 4 (la terre, l’eau et l’air) et c’est parti pour un bon shot d’adrénaline ! Les gourmands, ceux qui en veulent toujours plus, combineront plusieurs activités en une journée, histoire de se surpasser et de ne pas en louper une miette. Pour ces partisans de l’effort, une journée bien remplie est un savoureux mélange des genres !  A la nuit tombée les histoires, les aventures, les expériences se meuvent, se relatent et s’idéalisent. Que ce soit autour d’une bière ou bien plongé dans nos rêves profonds et solitaires d’après tisane. La vie est perçue comme trop courte… Il faut en faire toujours plus pour ressentir cette sensation de bien-être. Le but premier à tous ça ? S’évader, s’aérer, être dehors et profiter de ce que nous offre la nature. Elle est belle !

Il serait dommage de s’enfermer quand on voit ce potentiel et ces panoramas offerts. D’autant plus avec un été, automne comme celui là. Nous avons vécu, au quotidien, avec un soleil radieux s’étalant sur plusieurs mois.

Préservons là, respectons là ! Les cartouches ont déjà été tirées, mais essayons de diminuer l’impact de ces dernières svp.

Dehors il y a un brouillard à couper aux couteaux et les flocons tombent. L’hiver est au pied de la porte et il m’attend. Je file !

 

A bientôt

 

Jerem

Bonus: Les Photos (Cliquez dessus pour agrandir)

Tu sais que tu me plais toi ? #2

Deuxième volet des coups de cœur ! Rien n’est de l’année, ni du moi, mais on s’en fou ! Nous sommes là pour échanger sur ce qui nous plaît. N’hésitez pas à commenter si vous avez envie de partager aussi ce que vous aimez.

En plein cœur de l’automne, les couleurs sont oranges, jaunes, rouges, mauves. C’est chaleureux !  Sur le balcon au calme, un bon café fumant en main, j’observe. Le soleil est en train de surgir par dessus les cimes. L’air se rafraîchit doucement au fil des jours, des minutes. Par-dessus la chaleur dégagée du café, une légère bise se fait sentir sur le visage. Certains sommets sont parsemés de blancs, de givre. Une nouvelle saison se prépare à faire son entrée.

Une belle période avant le rush de l’hiver. Une seule envie ! Etre en extérieur pour se balader, courir, voler, grimper et faire du bike. Mais pas que ! Se poser, se relaxer, admirer, écouter. Ne pas être continuellement dans l’excès, à vitesse grand V. Apprendre à ralentir au rythme de la nature, le temps se fige, la luminosité s’atténue, les journées s’écourtent… Pourquoi ne pas apprécier de prendre son temps tout en écoutant un peu de musique, en regardant un film ou en s’allongeant tout simplement : C’est parti !

– Une chanson ?

Ibrahim Maaloof  « Beirut »

Ibrahim-Maalouf

Trompettiste, Pianiste, Franco Libanais

Son premier morceau, son histoire.

Ici ni joie, ni bonheur. De la tristesse, de la mélancolie, un choc. Mais quelle chanson ! Il explique qu’il l’a construite comme une longue ballade, il y a des années, chez lui sur ses terres, au Liban. Un pays meurtri par les vestiges de la guerre. Ce morceau se termine par une « explosion » à la Led Zeppelin. Cette chanson est une rencontre entre deux mondes, entre l’occident et l’orient, le jazz et le hard-rock… A chaque écoute ? Je reste sans voix, larme à l’oeil !

– Un Groupe ?

GreenLeaf

greenleaf

Pas tout jeune comme groupe. Formé dans les années 2000, Greenleaf a déjà sorti 6 albums studio. Dans la veine des groupes Stoner-Rock suédois, ils font leur bout de chemin, tout en apportant leur touche malgré une carrière mouvementée !  Du rock dans la pure tradition et c’est bon ! Pas sous la lumière des projecteurs, il reste et restera du coté underground. Mais ca ne les empêches pas de continuer à sortir de vrais albums et chansons. Et ça j’aime. Un long voyage dans le désert, en El Camino, soleil couchant, sur une route droite et sans fin.

– Un Film ?

À bord du Darjeeling Limited

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Restons dans le voyage. Une excursion en train, complètement dingue. Là, où 3 frères partent en quête de spiritualité, tout ce qui se passe et se déroule, est à l’opposé totale de notre image de l’Inde et son côté religieux connu. Une histoire complètement rock’n’roll, drôle et loufoque. Du grand film, pas tout jeune, mais vieillissant très bien !

– Une photo ?

Pause à vélo

@jeremy_prevost

La seule chose de l’année, du moi et même de la semaine dans ces coups de coeur. On ne peut faire plus actuel.

Après un moment sur le vélo rien de mieux que de se reposer. Contempler la nature, la sentir, et s’en inspirer. Souvent nous ne profitons pas assez de ces petits instants tranquilles. Nous ne savons pas les apprécier, et c’est une grosse erreur. Cela ne peut que faire du bien !  Nous sommes dans un monde où tout doit aller et se faire trop vite. Profitons de ces pauses, quand nous en avons l’occasion. Ressourçons nous, prenons le temps !

D’ici que vous lisiez ces petits mots, vous aurez peut-être les pieds dans la neige, où vous serez sous votre plaid, à coté de la cheminée, observant les flocons tombés.

L’hiver arrive pour notre plus grand bonheur

Tchuss

Noir

Noir :  plus qu’une simple couleur, plus qu’un simple mot, qu’une simple expression du langage courant,  ou bien même plus qu’un sentiment…

Cet hiver, est un hiver noir. Loin de là l’idée de parler de mort, d’avalanches mais plutôt de la tendance météorologique. Peu compréhensible comme raisonnement, je vous l’accorde.

Un soleil rare, des quantités de neige astronomiques, des intempéries répétitives et surtout un climat avec d’extrêmes variations autant positives que négatives.

Un passage de l’extase au chaos en un battement d’ailes. Du sentiment de plaisir à la frustration. Les skieurs, alpinistes, sportifs et professionnels de la montagne doivent se soumettre aux exigences de la nature.  Et c’est ça qui nous rend vivant !
Si nous n’avons plus à nous adapter, il est trop tard à ce moment là.

Je n’ai pas ici pour but de refaire un énième texte sur l’évolution du climat ou sur la sécurité. Ni de me donner bonne conscience, en vous dictant le bon comportement à adopter. Ce serait un mensonge de prétendre être un exemple, et ce n’est pas mon rôle. Je ne suis pas Prêtre !

La nature et la montagne sont belles. Et avec ce beau drap blanc, épais, encore plus. Passer des moments dans ce cadre idyllique avec la famille et les amis,  devient plus qu’un simple rêve, cela appartient à la vraie vie. Vivre, s’adapter et surtout Glisser !

Le soleil à été relativement capricieux : soit trop absent, soit trop présent. Quand il fait mauvais ne broyez pas du noir, mais allez affronter la tempête sans vous mettre dans le rouge. Appréciez là, aimez là ! Et quand le soleil vient, cela ne vous apporte pas un halo au dessus de la tête. Ne vous emballez pas, mais skiez en vous éclatant.

C’est une chance de pouvoir connaitre la neige, la glisse et la montagne. Et ce n’est pas parce que l’on pratique ces passions que nous sommes des têtes brûlées… Personne ne se lève le matin pour laisser sa vie derrière soi… Savoir déguster, pour pouvoir en voir un maximum !  Composez avec ce que la nature nous impose et nous offre. Faites en sorte de ne pas éteindre la lumière et de couper la musique trop tôt.

La vie n’est pas un shooter d’alcool bas de gamme. C’est une p….n de bouteille! A déguster du matin jusqu’au sur petit matin… Et ce, toute la vie.

Des sourires et de l’amour

Une Européenne

Comme un air de déjà vu, déjà connu.

La Française n’était pas la plus avenante en ce début de saison, et c’est peu de le dire. Les plus avenantes étaient plutôt cotées des Etats-Unis, du Japon et de L’Est de l’Europe…

 

L’objectif a été de se focaliser sur l’Européenne. De beaux traits, du caractère de par ses lignes et surtout une accessibilité de par sa proximité. Mais il a fallut s’accrocher et surtout se surpasser pour la rencontrer et la caresser. L’Européenne quand on l’a trouve est belle, on peut en être fier !

Je l’ai croisé plus à l’est, au Kosovo, en Sicile pendant une lune de miel et en Allemagne / Autriche lors d’un déplacement sur un salon de la glisse. Ce fût un bon jeu de la sardine… Un cache-cache géant auquel nous nous sommes pris au jeu. Et quand je dis nous, je parle des copains et moi-même. Car selon un dicton, « plus on est de fou, plus on rit » !

Début janvier direction le Kosovo, Brezovica. Pour une semaine avec l’équipe de « Bon Appétit ». Elle est là ! Après quelques échanges du regard et un verre, il était grand temps de passer à l’action, d’en profiter un maximum pour le plus grand plaisir de chacun d’entre nous. Ses lèvres étaient délicates et sa peau douce. Nous étions amoureux mais toutes les bonnes choses ont une fin et il a fallut l’abandonner pour de nouvelles aventures.

Destination la Sicile et l’Etna !

Une fois de retour, il était temps de repartir vers quelque chose de très exotique. En compagnie de Giulia et Liv, pour une belle lune de miel. Dans un cadre exceptionnel, un lieu unique comme la Sicile, le volcan de l’Etna était l’endroit idéal pour une nouvelle rencontre. L’italienne était plus ferme mais tout autant délicate. A son contact, la chaleur de son corps et sa jalousie étaient palpable. Deux femmes extraordinaire étaient à mes cotés et cela la dérangeait. Nous avons donc juste pu échanger des câlins le temps d’un weekend…  Mais je n’ai pas dit mon dernier mot à ce sujet.

La Germanico-Trichienne, lors un salon de la glisse. De belles courbes, légèrement froide au premier abord et surtout, qui ne se laisse pas marcher dessus. Il a fallu la provoquer, trinquer avec de très grandes Weissbiers, donner de notre personne, pour qu’elle nous daigne réellement dévoiler son potentiel. La sueur au front, avec Mathieu, Sophie ainsi que notre guide/photographe Anton Brey, nous sommes allez à la rencontre de ses charmes. Ce fût un voyage gourmand de par la beauté des paysages, la gastronomie Bavaroise et les possibilités du terrain de jeu s’offrant à nous. Nous avons été séduit !

Il était début février, la française se faisait toujours désirer mais il étant temps de rentrer à la maison, à Méribel afin d’endosser la tenue rouge de moniteur.

Que de souvenirs et de rêves pleins la tête, en attendant avec impatience, une nouvelle rencontre avec elle…. La neige !

Tu sais que tu me plais toi ?

On y est ! 2017, les deux pieds dedans ! Un hiver capricieux, passant à la vitesse d’une double pédale lancée à vive allure, capable de tout écraser sur son passage. Pas vu le temps passé…

Période de fête, plaisirs, gourmandises, extras…Tout y passe. On est dans l’excès le plus total. On se goinfre point !

Alors pourquoi ne pas parler musique ? Et puis ca change du ski et de la montagne, sans pour autant être hors sujet. Ca c’est cool ! La musique nous entoure de partout.

J’ai envie de partager, vous faire plaisir à vous et à vos tympans !

Dans cette sélection, vous pourrez retrouver de la violence, de la sensualité, un coté gras tout en restant proche de l’érotisme, sans oublier de quoi danser et s’éclater. Santé !

 

1- Slaves

Groupe British, composé de deux musiciens ! Du rock et du punk. La recette est simple, connue mais ca sonne tout frais. Ils ont su mettre leur patte new génération. Ca envoie, attention à ne pas tout casser chez vous.

 

 

 

 

2- Wanton Bishops

Du blues rock, tout droit arrivée de Beirut. Le son est exotique, de part les rythmiques traditionnelles, ainsi qu’un synthé bien mis en avant. Tout en restant bien rock/bluesy biensur. Foncez écouter sans hésiter !

 

 

 

 

3- Whores

Rangez Mémé et les âmes sensibles… Ca frappe fort, ca crie, c’est violent et surtout très intense. Pas de froufrou. C’est direct et Bien bon.

 

 

 

 

4- The KVB

Groupe indie, mélangeant électronique et rock. Le style musical est vague au sens large. Il y a beaucoup d’influences. Mais aucune violence au final, ça plane… On se laisse porter, on rentre dans un autre monde. Certainement le groupe le plus décalé de mon répertoire, dû à son coté électronique, progressif très prononcé. Ça change et ça j’aime !

 

 

 

5- Frustration

Ça fait un moment que ce groupe tourne dans ma platine. Chaque album est différent, nouveau, surprenant ! Il y a une constante évolution dans le son. Entre un coté garage, new wave, punky et très rock, ces français savent faire parler la poudre et vous n’avez pas fini d’en entendre leur musique, dans un futur très proche. Frustration est signé sur le label le plus éclectique du XXIe siecle. Si vous voulez voyager et découvrir de belles choses, allez poser une oreille sur Born Bad Records. Ouvrez aussi l’œil car il y a du très bon gout derrière tout ça.

 

De l’amour à vous,

Jeremy

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