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Étiquette : lifestyle

Température Négative

Cette histoire fête ses 1 ans

Dans un hamac au pied d’une falaise, non loin des vignes de Bourgogne, il fait bon vivre.

Pas de neige à l’horizon, c’était l’automne. Nous étions en vacances grimpe de raisins et de vin. Pour nous remémorer et ressentir la période : la nuit l’air était légèrement frais, mais heureusement durant la journée  le soleil et les magnifiques couleurs étaient là pour nous réchauffer, c’était beau.

Pensif en attendant mon tour, je regardais cette belle nature et mes ami(e)s grimper, tout bonnement bien installé bien détendu dans le hamac. Nous étions seuls, pas un bruit mis à part les dégaines qui claquent, des rires et des bêtises balancées à la volée, à la jetée pour tenter d’atteindre non une prise mais bien une oreille qui traîne. Depuis plusieurs jours pas d’appel, ni de message… étais-je dans un petit paradis ?  En quelque sorte oui ! En un instant Guillaume Lahure de « Skipass.com » me sortit de mes pensées libres et positives… Aucune chimère aux alentours.

Question : « Salut Jerem ça va ? Ça te dit d’aller faire du ski de randonnée en Sibérie fin novembre, pour un article / photos qui paraîtra début hiver sur Skipass.com ? »

A cette seconde, mon corps n’était pas encore au ski… seul mon esprit s’y projetait déjà !  Il faut dire que depuis mon enfance, entre mon esprit et la saison hivernale, il y  a toujours eu un jeu de séduction. Une réelle attirance se fait sentir, ils aiment se faire de l’œil…

Cet appel réveilla tous mes sens et mon excitation pour la neige ! Je m’imaginais déjà partir à la découverte d’une nouvelle contrée skis aux pieds.

Réponse : « Super idée ! Je suis super chaud mais laisse moi quelques jours pour te confirmer »

Voilà comment d’un automne, vacances grimpe plaisir, mon cerveau à switché pour l’hiver… Aucun éventuel retour en arrière, dans l’été ou l’automne, n’était envisageable. Tous les soirs je m’endormais avec cette envie de ski, de Sibérie… Chaque rêve tournait autour de ce voyage, de cette future destination. Nul besoin de peluche ni de compter les moutons, la Sibérie était mon évasion, le marchand de neige de mes nuits.

Jusqu’au Jour J le départ, tout passa à grande vitesse. Du VISA, au billet d’avion tout s’était enchaîné sans voir les jours passer. Il était déjà l’heure de fermer les valises pour rejoindre l’équipe ! La team était composée de quatre imposants gaillards (selon hollywood)… Enfin plutôt 4 personnalités simples mais atypiques qui sont : Guillaume Lahure, l’homme à l’origine de cette magnifique aventure et seul snowboarder de la bande (On ne lui en veut pas 😉 ). Il immortalisera le voyage de ses somptueux clichés et sera aussi la plume de notre récit pour Skipass. En skieur? De la fraîcheur, de la jeunesse était de rigueur pour apporter de la folie et du piment au voyage. Avec Antonin Raso et Pierre Marchionni nous ne devrions pas nous ennuyer, génial ! Nous ne nous connaissions pas réellement avec les deux skieurs et c’est ce qui rendait la virée magique. Une nouvelle destination avec de nouvelles rencontres, j’aime !

L’aventure pouvait enfin commencer : De Lyon à Luzhba Touring Lodge ? Un stop avion à Moscou, puis un à Abakhan, s’ensuit du bus jusqu’à un petit village, pour terminer avec train et un tour de zodiac… Entre avion, bus et train, le trajet était déjà une vraie expérience. Nous avons vu du pays comme disent certains…

Nous y sommes ! Au milieu de nulle part une gare de train, là une moto neige nous attendait pour porter nos valises et skis. Nos jambes nous amenèrent à destination, du moins au zodiac, car la rivière n’avait pas encore gelée. 25min plus tard nous voici devant le lodge, prêt à boire une boisson chaude. Au milieu de la forêt, le village sera notre résidence pour la semaine. C’est féerique !  Il fait frais et c’est bien blanc, la semaine s’annonce excellente.

C’est parti pour 5 jours de touring autour du lodge. Avec un guide, nous allons rayonner chaque jour un nouveau secteur. Ici tu descends ce que tu montes, tout se fera à la force des jambes et du souffle. Pas de remontées ni engins mécanisés, seulement des montagnes blanches avec des dénivelés allant jusqu’à 500 m. Les forêts sont magnifiques et la poudre est au rendez vous. Skier des conditions hivernales fin novembre est un rêve et complètement unique.  Tous les jours le thermomètre affiche en négatif. Nous skions par -15 à -20 degrés dans 40 CM de fraîche au quotidien. Seule la sonnerie, façon K2000 annonçant le train, est là pour nous ambiancer entre deux virages de poudre. Pas un bruit à l’horizon où seulement celui des skieurs fougueux qui rigolent, crient de joie. Ils sont fous ! Mais gentils et ne mordent pas… il paraît !

Un rituel journalier, un programme bien répété et maîtrisé : Petit déjeuner, peaux, ski, grignotage, re-peaux, re-ski, retour au Lodge, soupe, temps calme avec sauna, apéro, diner et dodo. Le lendemain ? Rebelote pendant 5 jours. Les journées passent rapidement et la notion du temps est loin dernière nous malgré notre planning. Seule la lumière du jour nous guidera et nous imposera les réels horaires. A aucun moment nous ressentons un sentiment d’ennui, il faut dire que notre petite équipe de joyeux lurons est plutôt très dynamique. Nous ne sommes pas toujours des plus discrets.

Pour l’occasion, en plus de suspendre l’instant et la nature,  le froid figa nos sourires sur le mode joie. Selon les locaux il y a peu de neige cette année mais pour nous c’est blindé. La banane était là !

Pendant une semaine nous serons seuls sur les skis, hormis les autres skieurs du Lodge. Pas un chat à l’horizon, nous virevolterons entre les arbres, swinguerons dans cette somptueuse forêt, la neige légère et poudreuse volera égoïstement et fièrement. Nous évoluerons qu’en forêt et clairières mais le cadre est tellement incroyable et dépaysant qu’il est impossible de s’en lasser. Nous sommes venus pour elle, la neige et sa qualité unique, exceptionnelle. Elle nous plongera et nous emmènera loin dans le plaisir et l’excitation. La musique est là, nos lignes créent le dessin ! Le flocon est doux, son odeur pure, nous nous laissons aller… caresses, câlins… merde !

Cette satanée liqueur locale en devient enivrante, je m’y perds… Je m’emballe dans cette histoire de neige et plaisirs, dans ce mini récit de voyage…

Ne nous échappons pas et revenons à nos moutons ou plutôt à notre périples et nos photos. Oui nous étions là pour réaliser un reportage. Guillaume mitraille l’endroit de photos et nous mitraille aussi en tant que skieur. Il n’arrête pas, ne s’en lasse pas, le bruit de l’appareil retentit du matin au soir, de la nuit à la nuit sauf à l’apéro. C’est notre moment paisible où nous discutons sérieusement. Avec ses bêtises et ses récits après chaque image, nous nous prenons même au jeu d’immortaliser le bon moment. Cela va de la photo d’arbres, des lumières matinales, d’action, de paysage… et surtout de neige, de neige et encore de neige ! Nous nageons quotidiennement dans le bassin des grands. Yes on a enfin le droit, fini la pataugeoire !

La semaine passa sans que nous l’ayons vue passer. Tout s’est enchaîné comme en plein rêve ! Pas un cauchemar, ni une déception. Une histoire digne d’un roman.

Aujourd’hui quand j’écris cela nous étions dans un autre monde. Attention à aucun moment, je ne serai passéiste, mais c’était le temps où le voyage, les rencontres humaines étaient de la partie. Loin du COVID et du confinement.  Mais je garde l’espoir que bientôt nous retrouverons tout ça : la relation humaine, la vraie, l’un des gros manques en cette période. C’est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de terminer ce texte qui dormait dans mon ordinateur. Une ode au souvenir, à la belle vie et à tout ce que nous aimons. Dans un voyage peu importe la destination, l’histoire et les souvenirs se feront avec qui nous seront, ce que nous vivrons et surtout ce que nous découvrirons.

Écrivons nos souvenirs, nos histoires !

« Cela me fait penser que je n’ai jamais lu « Dans les forêts de Sibérie » de M. Tesson. »

Bises

 

Merci à Skipass.com et Skiing in Russia

Ps : Retrouvez les articles de skipass.com là : https://www.skipass.com/news/_siberie-2019/

Portfolio:

Depuis tout petit, on nous rabâche que la vie est trop courte… Sommes nous en train de naviguer à contre temps, à contre courant ? Ou simplement nos journées ne sont elles pas assez longues ?

A peine le temps de se réveiller, qu’il est déjà l’heure de se coucher !  L’horloge tourne, tourne et tourne sans s’arrêter. A certains moments nous aimerions pouvoir mettre sur « pause » toute cette agitation, au lieu de ressembler à des rats de laboratoire courant après l’infini, inutilement dans ce cercle du temps, de la vie.

Il y a tellement de choses à voir, à faire, à écouter, ou bien même regarder qu’au fond de nous, ce temps manque. Pourquoi ne faire que des journées de 24H ? Certainement que le repos du guerrier est primordial… L’amour de la vie dévore bien assez sur ce temps, dit off. Nous voulons vivre et profiter de ces putains de journées merde ! Ralentir ce vinyle, pour en capter toutes les sonorités, remplir ce grand bol d’air frais et rentrer en extase ! Chaque minute compte, pas le temps de traîner et d’être lymphatique.

J’entends bien là que le sport n’est pas la seule et unique issue afin de profiter des belles choses, du bon temps. Il y a tant de manières… A croire qu’il y en a presque trop, voir même beaucoup trop…

@jeremy_prevost

Au quotidien, l’humain n’est plus… et la vie côté nature prend du temps si l’on cherche à la comprendre, la dompter ou bien l’entrevoir dénudé.  Etre dans le réel et non dans l’irréel ! De la vie aux réseaux sociaux, nous nous jetons dans une perte, une perte de temps, de sensation pour au final s’oublier, chuter et se noyer intensivement dans le regard des autres, de ce qu’ils pensent… Suis-je cool ? Le virtuel m’aime-t-il autant que je l’aime ? Nous nous sommes perdus, égarés dans un non-romantisme sombre et industriel.

Tout devient plat… La montagne acérée perd de sa magie, la nature de ses odeurs et de ses couleurs pendant que nos mémoires sombrent dans l’oublie. C’est fade et l’épicé d’un souvenir devient le buzz d’une journée! Il n’y a plus de surprise, nous avons du mal à nous rappeler, la mémoire nous échappe… mais putain ce n’est pas ça la vie, non? Ne vivons-nous pas entre coupé de tout?  Notre téléphone, notre tablette ne sont ils pas « la » barrière entre nous et nos ami(e)s, nos familles, nos apéritifs, nos journées en montagne, nos échanges, nos rigolades, nos conneries ?

Il serait peut-être temps d’aimer la vie plus au naturel, en toute simplicité.

@jeremy_prevost

Attention je ne jette pas la pierre à toutes ces belles nouveautés et innovations, qui, oui nous permettes de posséder des souvenirs sur ces belles journées, de nous rappeler le passé pour le meilleur et même le pire! Oui il faut savoir vivre avec son temps et ne pas tout le temps cracher dans la soupe en étant le rabat joie du « c’était mieux avant »… Nous sommes ensemble dans ce radeau, au cœur du triangle des réseaux sociaux et non des Bermudes, en pleine nature.

Je m’interroge juste… Pourquoi en sommes-nous là? Pourquoi aller à un concert si c’est pour le vivre à travers son téléphone? Pourquoi uniquement sortir de chez soi pour voir, faire et refaire ce que tu trouves sur les réseaux? On se croirait à un mauvais concours de celui qui a la plus longue parfois. Tristesse…

Je n’ai malheureusement pas de réponses mais je reste persuadé qu’il y a un équilibre possible entre l’innovation et la nature, pour réellement profiter de ce qui se déroule sous nos yeux, notre nez, notre bouche, nos pieds… Ne partageons peut-être pas tout, restons éveillés, ébahis, stupéfaits et non blasés devant ce qui s’offre à nous.

Tout simplement apprécier, aimer, patienter, goûter et adorer cette putain de vie ancrée dans le réel! Vivons dans le temps et non hors temps, à contre temps à contre courant…

Pour y croire? Il faut le voir de ses propres yeux il parait…

 

Et vous comment allez vous avec ce confinement ? 

Humainement

Adore

Les nuages dans le ciel, la brise du matin, les feuilles des arbres, les flocons de neige, les premiers et derniers rayons du soleil.

La nature est remplie d’une certaine légèreté, de poésie. Malgré notre petite taille nous nous sentons libres, laissant nos problèmes et nos déceptions derrière nous. Nous sommes souvent seuls avec nos 5 sens, jamais nous ne nous sentons oppressés par elle. C’est notre livre, notre film, notre concert ou bien même notre show réel.

Elle est vivante, douce malgré son caractère de cochon…Nous passons plus de bon temps à ses cotés que de mauvais. Laissons et oublions les gros titres à sensation, titres pute à clic aimant pointer du doigt ses défauts, cherchant seulement à nous faire peur. Que celui qui n’a jamais rien connu de magique, qui n’a connu que le noir de cette dernière, lève le doigt !

Nous composons au quotidien avec elle pour écrire notre vie, notre histoire.

La nature est notre ange gardien, notre juge de paix, de mort mais surtout notre amour, notre amie, notre maîtresse.

Le parfait n’existe pas, le monde des princesses non plus, mais l’amour et la beauté oui ! Chacun de nous à sa vision mais au quotidien nous composons et devons composer avec elle, cette nature, cette montagne si belle, si unique. Elle est vraie et tellement entière.  Comme dans notre vie humaine, le respect, la tolérance fait partie du jeu. Écoutons là, écoutons-nous.

Levons la tête, regardons plus loin que notre nombril, pour regarder les arbres, les nuages et les éclairs, pour écouter le vent, le tonnerre ou bien même sentir ses riches saveurs, ses odeurs.

Nous en sommes là aujourd’hui grâce à ses ressources, son amour mais aussi ses chagrins et ses tristesses. Acceptons là tel qu’elle est et pensons à deux. Nous ne sommes pas malade, juste un petit peu fou certes, mais à chacun sa folie !

Je vois la vie, tel un art. Prenons l’art culinaire avec de petits plats, fins, relevés aux multiples saveurs et son explosion de couleurs dans l’assiette. Le chef compose avec ce que lui offre la nature. Il doit être créatif, mais il lui arrive de se louper. La vie c’est pareil, le vin, la bière et le sport aussi. Nous pouvons prendre de mauvaises décisions mais ne voyons pas ça comme une fatalité. Avançons et servons nous de nos erreurs, pour ne pas les reproduire. La vie et la nature sont de grands crus ! Dans notre menu de vie, notre bouteille de vie, mettons y  de l’amour, de la passion, des sourires, mais aussi des larmes de joies, des cris. Vivons la nature !

La compétition nous entoure au quotidien, mais la vie n’est pas une course. La déraison est d’en apprécier chaque instant, chaque minute pour n’en perdre aucune miette… Rien ne sert de courir, si ce n’est pour louper la partie immergée de l’iceberg. Nous ne prenons plus le temps de la séduire, la faire rêver, l’émerveiller, la faire rigoler et la garder…   Nous la déshabillons, prenons ce qu’il y a prendre et passons à autre chose sans penser à elle, cette belle nature.

Apprenons à plus la connaître et ainsi vivre encore des jours, des années et même des siècles…

Vive l’amour, à la vie à la mort !

Haute Tension

« Le rythme cardiaque s’accélère, la tension artérielle augmente et les pupilles se dilatent. »

L’hiver ne dure que quelques mois, et chaque minute compte. Pas de place à la perte de temps. Nous sommes subjugués, et nous avons les yeux plus gros que le ventre. Tant qu’il y en a, nous devons manger de cette neige, de ce blanc, de ces virages, de ces dénivelés, de cette vitesse, de ces sauts… et j’en passe ! Comme le Boogie, le ski ne se pratique pas à moitié ! Il faut se donner à fond jusqu’à en tomber de fatigue et être complètement épuisé.

Une saison c’est toujours mille projets plein la tête. Certains resteront des rêves alors que d’autres se réaliseront et nous donnerons cette envie de replonger la tête dans les nuages !  Ces derniers animent et animeront toujours notre goût, notre passion de la glisse. Il n’y a pas de petits rêves, ni de petits projets lorsque nous aimons ce que l’on fait.

C’est pour cela qu’il faut apprendre à dire non et voir certains de nos rêves ne pas se réaliser…

Il est difficile d’accepter pour le moral, le physique et le cœur que ça ne marchera pas… Tu passes du temps et de l’énergie. Tu l’as rêvé, pensé, créé, tu y as cru pendant plusieurs mois, années, pour au final le voir s’effondrer, s’engouffrer dans les ténèbres… en une poignée de secondes ! Durant un instant tout n’aura été que poudre aux yeux… Ca fait mal, c’est blaisant, quand tu ne vis que pour ça… La nature aura une fois de plus imposé ses règles et sa vision…

Prendre du recul, pour rebondir !  Quand tu tombes à cheval, la meilleure solution est de remonter en selle. Pour nous autres,  amoureux de la montagne et de la glisse… L’été est une sorte de thérapie à tout ce désarroi, ces déceptions…

A la conquête d’un nouvel air, changement d’air ! Nous sommes début Juin, il est temps de voir autre chose que le ski et profiter de l’été dignement. Place au bike, à la grimpe, au parapente et aux sourires. Une envie d’évasion, de dévaler des pentes, de s’accrocher à une paroi et se rapprocher des cieux. Une coupure avec la neige pour revenir plus fort la saison prochaine, avec de nouveaux projets  tout en terminant ceux qui ont été commencés ! Le mot d’ordre sera « plaisir ». Pas l’envie d’être sous pression, et d’être en mode « haute tension ». Il y a bien entendu, plus grave dans la vie. La flamme sera toujours au cœur de ce quotidien, de cette envie de glisse et de ski. Il est cependant important de se remettre en question, de se battre pour ce que l’on aime et ce que l’on souhaite le plus au monde. J’ai envie de croire, d’espérer et non de tourner la page à la moindre difficulté rencontrée.

Pour preuve : mes skis sont toujours dans l’entrée, chez moi et non à la cave 😉

Kiss

Carte Blanche

A chaque année ce même questionnement. Tous les ans c’est la même rengaine, le même stress, le même mal-être et surtout cette même peur. Cette même interrogation qui nous replonge dans un mauvais moment, ce moment qui fait naître en nous une grosse boule au ventre ! A la fois nous sommes excités et terrifiés : va-t-il neiger ? Avoir beaucoup de neige ?

Arrivé à mi-automne, le ski commence sérieusement à nous titiller et nous démanger. Toutes les discussions tournent autour de ça. Que ce soit autour du matériel, des projets, des prévisions, ce que disent les anciens et j’en passe… Nuits et jours, nous sommes et devenons de plus en plus obsédés  envers cet univers de neige et de ski. Les discussions restent gelées vers cette future saison de ski. Fini l’été, la page est tournée. Nous sommes incapables de faire marche arrière et intérieurement nous ne le souhaitons surtout pas. Un grand ta gueule aux couleurs verdoyantes et à la chaleur ! Le seul mot d’ordre : Neige !

Des fois j’essaie de me mettre de l’autre côté de la barrière, et prendre du recul. Éternellement, nous parlons et vivons de ski. A l’année même, nous ne parlons et ne vivons qu’à travers nos différentes passions. Autour de nous, tous ceux qui n’ont pas ces putains de passions, doivent sérieusement nous prendre pour des personnes limités, obtus et inintéressantes.

D’un point de vue extérieur, nous donnons l’impression de ne pas avoir d’ouverture d’esprit et de rester entêtés dans nos petits mondes. Je dis NON! Nos passions nous permettent d’avancer et de vivre! Elles nous sortent les tripes, nous mettent en colère mais permettent de nous sentir libres!

 Tous les ans cette foutu neige, nous donne du fil à retordre. Va-t-elle venir ? Quand ? Où ? Comment ? Elle assiège nos cœurs et nos petites têtes. Un vrai tyran qui aime jouer avec nous et nos nerfs. Ce qui est frustrant dans tout ça ?  Tu as beau essayer de comprendre ce phénomène, tu n’auras jamais une vraie réponse. Tu peux lire, faire des études, invoquer les esprits, observer… La nature quoiqu’elle soit si stupéfiante reste un paradoxe.  Nous ne dompterons jamais la bête et c’est peut-être cela qui nous pousse tous les jours, à ne penser et ne vivre qu’à travers elle. Nous sommes dépendants d’elle. Sans cesse nous revenons à la charge.

De l’espoir, dans nos pensées. La neige va arriver, rester et ne repartira que bien plus tard. Nous vivons grâce à elle, grâce à cette neige. Soyons positifs et ne dramatisons pas tout le temps la situation. Se flageller pour quoi faire ? Déprimer non merci.

John Berger disait : « Laissons le pessimisme pour des temps meilleurs »

Continuons donc à en parler et en rêver.

Patientons, la neige viendra… laissons lui carte blanche, en espérant quelle ne nous déçoive pas.

Allons danser,

Des Sentiments

Ne vous arrive-t-il jamais d’avoir des sueurs froides ? Un mauvais pressentiment ? La peur s’installe et cela vous fige ? Telle la glace fige les éléments. Ce sentiment de ne plus vouloir et surtout ne plus pouvoir avancer? A un point, rester planté là, même si cela n’est pas la solution…

Tout le monde a connu ces fameux épisodes, où nous sommes « borderline ». Ces épisodes où l’instant « T« , n’est plus au plaisir, mais plutôt une épreuve, une infliction. En un instant tout bascule et tout nous échappe, jusqu’à nous mettre à genoux alors que nous étions debout et grand quelques secondes auparavant. Au quotidien nous sommes confrontés à cela, mais plus particulièrement lorsque nous nous confrontons aux éléments extérieurs. L’heure est à la récréation, nous jouons dans la cour en leur compagnie. Ils sont à la fois nos meilleurs amis comme nos pires ennemies. Où est là limite du jeu et de la délectation ?  En un instant cela peut passer du tout au tout.

Comme de grands enfants nous aimons taquiner et nous éclater. Au travail, en amour et dans nos différents hobbies, nous évoluons et flirtons avec audace ! Chacun selon ses qualités, sa confiance, ses peurs et son aisance, à des degrés différents. C’est notre moteur ! Ce qui nous permet d’avancer au quotidien, repousser nos limites et sortir de notre zone de confort. La frénésie est là, à nos côtés.  Constamment cette frénésie cherche à nous rattraper et nous doubler.

C’est dans ce moment que l’on se brûle les doigts où les ailes. Quand on aime, il est difficile d’avancer sans voir trop loin, trop gros sans tomber dans l’excès de l’impossible, de l’inexistant ! Malheureusement, il est plus facile de partir à la croisade des abysses, que de s’élever sur les sommets pour décrocher la lune. Putain de château de cartes ! Ces sentiments de peur et de confiance impactent nos perceptions, nos décisions et nos choix de vie.

Avancer, sans tout perdre? La peur est elle notre ange gardien? La corde, qui nous raccroche à la vie? Faut-il avoir peur ou confiance pour se faire plaisir et se sentir libre?

Que de questionnement, de tourment et de torture… Incontestablement,  dans le vrai et le réel, il ne faut pas se rendre malade de peur et d’angoisse pour trouver l’extase. Le jeu n’en vaut peut-être pas la chandelle, après tout.  Se délecter pour vivre, tel est la devise. Ressentir la peur et savoir renoncer avant le péché n’est pas une honte, ni absurde mais bien une qualité. Ne pas tomber dans la bêtise, et profiter de ce que l’on a et ce que l’on vit…

Apprendre à se prouver à soi-même et non prouver aux autres. Ne pas vivre à grands coups de jokers,  la pénitence n’est pas une vertu. Trop de confiance? Nous tombons dans la surenchère… Trop de peur? Nous végétons, languissons… Pas évident, de trouver sa route, son chemin et faire sa trace, tout en avançant tranquillement. Et ce, le plus longtemps possible tout en vibrant dans ce que nous faisons.

L’épanouissement ne serait-il pas un subtil mélange de confiance et de peur ? Un soupçon des deux, pour s’élever et être heureux au quotidien, le plaisir à la clé ? Peut-être…. Mais une chose est sur : tout ne passe pas par la performance et une quête utopique. Vivons avec des rêves mais profitons aussi de ce que l’on vit et de ce que l’on a au présent. Rester dans ce qui est palpable, afin de ressentir les vraies émotions et ne pas griller les étapes.

Vivement la neige,

Jeremy

Désert Blanc

Nous sommes à cheval. A cheval entre octobre et novembre, entre pluie et neige, entre un jour et un nouveau jour. Il est tard, le changement d’heure vient de passer.

Cela fait 3 jours que la lumière est éteinte, malgré quelques brèves percées majestueuses. Le jour est de nouveau matinal, mais pas vaillant. Lève tôt, il a tendance à vite sombrer, dans des lueurs noires.

Il est tôt pour certains, tard pour d’autres. Le plafond gris est devenu blanc, la pluie a laissé place à la neige. Les battements du cœur s’accélèrent, les mains deviennent moites, une petite boule au ventre se fait sentir. Comme une sensation de ne plus rien contrôler, ne plus être soi-même. En plein cœur, d’un gros bordel émotionnel, le corps et l’esprit se divisent. C’est le désordre, rien n’est maîtrisé. Je perds pied !  Cette fois ce n’est pas l’amour, mais plutôt l’excitation de remonter en selle et de retrouver nos chers, bons et vieux démons. Il est temps de préparer les affaires !

Il est tôt, il faut encore prendre son mal en patience. Trop tôt pour skier et glisser. Mais pas trop tard pour encore marcher, se balader et profiter de la montagne, d’une autre et belle manière. Avoir les pieds dans la neige, sentir le froid, être dans la tempête et voir tous ces paysages blancs. Un très beau lot de consolation, en attendant le bon timing. Reprendre doucement ses repères, essayer de comprendre la bête, s’en approcher, l’apprivoiser dans le but d’être prêt le jour J !

Il est tôt, Méribel est plongée dans l’obscurité et un sommeil profond. Seuls les lampadaires illuminent la vallée. Il est possible d’apercevoir quelques phares de voiture sur la route sinueuse. Elles serpentent dans la pénombre… Ils rentrent ou partent selon leur destin. Un avion clignote au dessus de nos esprits, tout en se faufilant entre les étoiles.

A la fenêtre, les yeux collés, le rideau entre-ouvert, la nature m’offre une magnifique représentation de ce qu’elle sait faire. Quel délice ! Les flocons tombent lentement avec légèreté. Par moment ils sont plus gros, plus fins toutefois ils virevoltent au grès des vents.  Par amusement et par petit plaisir, un repère en tête. Je guette au coucher et au lever du jour, les quantités de neige tombées.

A la radio, un interlude musical. C’est « Norma Tanega », la chanson « Walkin’ my cat named dog ». Le rythme monte crescendo. Mon corps s’étire et se déhanche doucement. L’impatience de sortir se fait sentir. La « Elvis Leg » parle pour moi, ça swing ! Il est l’heure de participer au spectacle et non de le regarder de loin.

Du caleçon au bonnet en un instant !  Dans un sac à dos : Un thé chaud, l’appareil photo et une mini doudoune. L’aventure peut enfin commencer. Pas d’itinéraires, ni d’idées précisent de ce qui va se dérouler .Une chose : Se laisser porter, musique en tête !  Il n’y aura rien d’extrême en cette journée. Seulement le plaisir de respirer ce bon air frais et de se plonger dans cette nouvelle saison. Monter, descendre, s’arrêter et courir, prendre des photos en mode hipster ou tout simplement penser et réfléchir.  Le corps, l’esprit et le cœur se relâchent et s’éveillent, naturellement au fil des pas et à chaque instant. C’est tellement beau cette période à cheval sur deux saisons. Seul, j’avance dans ce désert blanc. Seul comme privilégié, les protagonistes jouent sans relâchent et avec ferveur. Je suis au cœur de la scène. Le décor est posé, les éléments naturels maîtrisent parfaitement leurs répliques et leur gestuelle. Sans voix, les actes défilent. Applaudissements !

Rattrapé par le temps… Sourire aux lèvres, bien dans mes baskets, il est l’heure de rentrer ! De l’aurore à l’aube, tout s’est dessiné et enchaîné avec délicatesse. Les jambes et la nature auront dictées le programme.  Une douche brûlante, bière fraîche en main. Il ne me reste plus qu’à  refermer les rideaux et éteindre la lumière. Demain est un autre jour et surtout une nouvelle évasion.

Bonne nuit

A la croisée des genres

Selon Vivaldi, il y aurait 4 saisons dans une année… Mais pour les skieurs, snowboarders ? En montagne, uniquement 2 saisons !

Un peu de musique pour accompagner cette lecture ?

La saison hivernale, durant une demie année et la saison estivale, l’autre moitié. Un peu sectaire ou simpliste dans la façon de voir les choses, me direz-vous. Et bien oui, je vous l’accorde. Soit neige, soit terre ! Mais pourquoi s’arrêter à des détails ? Les passionnés aiment casser les codes et les préjugés. Loin d’être des malades… mais seulement des personnalités entières, aimant vibrer au quotidien. Les sports Outdoors ont su créer leur propre façon de voir les choses !

Commençons par l’hiver, car nous aimons la neige, le froid par-dessus tout. Durant cette période, tout rime avec la glisse,  tout tourne autour du ski ou du snow. C’est ce qui nous pousse et attire en montagne. Le matin peu importe l’heure, nous sommes prêts, motivés et à 100% pour voir ce que nous réserve cette nouvelle journée. Bien entendu pour certains, ces engins de glisses sont loin de leur monde. Pour les grimpeurs, alpinistes et puristes : Peu importe la saison, il faut grimper ! Que ce soit en hivernale, cascades de glace ou bien goulottes. C’est leur monde, un point c’est tout ! Nous ne pourrons les changer.

Pour le reste des irréductibles, la glisse reste « Le » moyen de prendre son pied en montagne.  Nous allons jouer avec différents accessoires, dans le but premier, de pouvoir rentrer en extase à la descente !  Trouver la ligne parfaite, la neige parfaite et le panorama exceptionnel. Se sentir libre, se sentir vivre, tel est la devise. Mettre sa signature dans ce grand cadre blanc. L’hiver est court et le monde court pour assouvir sa faim et sa soif de plaisir… Pas le temps de relâcher, ni de souffler. Une journée de perdue est une journée de perdue, dans ces quelques trop courts mois blancs. Passant beaucoup trop vite !

A la différence de l’hiver où bien souvent, le mélange des genres se fait plus rare… Durant l’été les compteurs sont remis à zéro… Nous apprenons et prenons notre temps. Loin des aléas climatiques et des calendriers hivernaux, tout le monde se retrouvent dans des activités communes. Peu importe la pratique, ou bien le niveau. Les pratiquants de tous les univers, aiment se rencontrer et partager nuits et jours.

Du vtt à l’escalade pour certains, du trail au parapente pour d’autres, le tout en passant par le golf, le surf ainsi que le kite et le canyon. Pour tout pratiquer correctement il faudrait plus d’une vie, mais pour s’amuser simplement : les mois du printemps, de l’été et de l’automne suffisent. Des copains, la famille, votre amour, 3 éléments sur 4 (la terre, l’eau et l’air) et c’est parti pour un bon shot d’adrénaline ! Les gourmands, ceux qui en veulent toujours plus, combineront plusieurs activités en une journée, histoire de se surpasser et de ne pas en louper une miette. Pour ces partisans de l’effort, une journée bien remplie est un savoureux mélange des genres !  A la nuit tombée les histoires, les aventures, les expériences se meuvent, se relatent et s’idéalisent. Que ce soit autour d’une bière ou bien plongé dans nos rêves profonds et solitaires d’après tisane. La vie est perçue comme trop courte… Il faut en faire toujours plus pour ressentir cette sensation de bien-être. Le but premier à tous ça ? S’évader, s’aérer, être dehors et profiter de ce que nous offre la nature. Elle est belle !

Il serait dommage de s’enfermer quand on voit ce potentiel et ces panoramas offerts. D’autant plus avec un été, automne comme celui là. Nous avons vécu, au quotidien, avec un soleil radieux s’étalant sur plusieurs mois.

Préservons là, respectons là ! Les cartouches ont déjà été tirées, mais essayons de diminuer l’impact de ces dernières svp.

Dehors il y a un brouillard à couper aux couteaux et les flocons tombent. L’hiver est au pied de la porte et il m’attend. Je file !

 

A bientôt

 

Jerem

Bonus: Les Photos (Cliquez dessus pour agrandir)

Une Européenne

Comme un air de déjà vu, déjà connu.

La Française n’était pas la plus avenante en ce début de saison, et c’est peu de le dire. Les plus avenantes étaient plutôt cotées des Etats-Unis, du Japon et de L’Est de l’Europe…

 

L’objectif a été de se focaliser sur l’Européenne. De beaux traits, du caractère de par ses lignes et surtout une accessibilité de par sa proximité. Mais il a fallut s’accrocher et surtout se surpasser pour la rencontrer et la caresser. L’Européenne quand on l’a trouve est belle, on peut en être fier !

Je l’ai croisé plus à l’est, au Kosovo, en Sicile pendant une lune de miel et en Allemagne / Autriche lors d’un déplacement sur un salon de la glisse. Ce fût un bon jeu de la sardine… Un cache-cache géant auquel nous nous sommes pris au jeu. Et quand je dis nous, je parle des copains et moi-même. Car selon un dicton, « plus on est de fou, plus on rit » !

Début janvier direction le Kosovo, Brezovica. Pour une semaine avec l’équipe de « Bon Appétit ». Elle est là ! Après quelques échanges du regard et un verre, il était grand temps de passer à l’action, d’en profiter un maximum pour le plus grand plaisir de chacun d’entre nous. Ses lèvres étaient délicates et sa peau douce. Nous étions amoureux mais toutes les bonnes choses ont une fin et il a fallut l’abandonner pour de nouvelles aventures.

Destination la Sicile et l’Etna !

Une fois de retour, il était temps de repartir vers quelque chose de très exotique. En compagnie de Giulia et Liv, pour une belle lune de miel. Dans un cadre exceptionnel, un lieu unique comme la Sicile, le volcan de l’Etna était l’endroit idéal pour une nouvelle rencontre. L’italienne était plus ferme mais tout autant délicate. A son contact, la chaleur de son corps et sa jalousie étaient palpable. Deux femmes extraordinaire étaient à mes cotés et cela la dérangeait. Nous avons donc juste pu échanger des câlins le temps d’un weekend…  Mais je n’ai pas dit mon dernier mot à ce sujet.

La Germanico-Trichienne, lors un salon de la glisse. De belles courbes, légèrement froide au premier abord et surtout, qui ne se laisse pas marcher dessus. Il a fallu la provoquer, trinquer avec de très grandes Weissbiers, donner de notre personne, pour qu’elle nous daigne réellement dévoiler son potentiel. La sueur au front, avec Mathieu, Sophie ainsi que notre guide/photographe Anton Brey, nous sommes allez à la rencontre de ses charmes. Ce fût un voyage gourmand de par la beauté des paysages, la gastronomie Bavaroise et les possibilités du terrain de jeu s’offrant à nous. Nous avons été séduit !

Il était début février, la française se faisait toujours désirer mais il étant temps de rentrer à la maison, à Méribel afin d’endosser la tenue rouge de moniteur.

Que de souvenirs et de rêves pleins la tête, en attendant avec impatience, une nouvelle rencontre avec elle…. La neige !

L’entre deux

Un sentiment mitigé s’est créé en ce début de saison. Neige, vent, anticyclone, froid, chaleur et j’en passe…

Mi novembre la neige était de retour… et en quantité plus que raisonnable. L’euphorie était palpable et tous les grands fans de ski, se sont retrouvés en montagne afin de faire sa trace ! Décrassage, dépoussiérer les peaux et affûter les crampons sur les arêtes. Il fallait quand même en vouloir et s’en donner les moyens, mais qu’importe la neige fraiche était là, et nous avions tous un sourire dit « con », incrusté au milieu du visage. Et ça ? C’est l’essentiel. Nous skions tous pour cet air tout bête et enfantin.

Un bon mix entre des randonnées, du ski de piste et du snowpark, afin de continuer la préparation pour une nouvelle et belle saison.

Malheureusement tout cet engouement s’est vite essoufflé après le passage du foehn et du retour de la chaleur. Pas grave, nous nous adaptons aux conditions rencontrées et gardons ce sourire gaga.  Un bon mix entre des randonnées, du ski de piste et du snowpark, afin de continuer la préparation pour une nouvelle et belle saison.  Et oui c’est toujours de la glisse et ça on aime ! La seule préoccupation est cet anticyclone, qui ne prévoit pas de neige pour le moment. Actuellement nous arrivons à glisser et la saison débute seulement, mais nos stations auraient bien besoin d’une  peau neuve et bien blanche.

Ici aucuns discours dit écolo ou environnemental. Je ne suis pas là pour ça et je n’ai pas la prétention d’être un spécialiste en la matière. Même si je suis inquiets par rapport à l’évolution de la météo, ainsi que le climat, je ne parlerai que de ski, montagne, et de rock’n’roll. Mon but est de voir un maximum de sourire sur les visages et aussi garder un maximum d’espoir. Nous sommes début/mi décembre, j’ai envie et ai besoin de croire, à la venue de ces flocons dans un futur très proche.  Je suis persuadé que dans peu de temps, nous trinquerons tous, autour d’un bon verre de vin, le sourire aux lèvres, en train de raconter nos journées à gober plein de poudreuse

Gardez la passion et l’enthousiasme, pour une glisse toute en douceur sur un beau et bon matelas de flocons.

A bientôt pour un nouveau récit !

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